La rareté d’un timbre est directement liée à son tirage : plus il est émis en grand nombre et plus il y a de chances que sa cote restera faible. Dans les années 2000 à 2010, la Poste sortait des timbres à tirage limité (entre 10 000 et 20 000 timbres) une fois tous les 3 ans : la rareté leur conférait une certaine valeur. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, depuis 2010 la Poste lançant de nouveaux tirages plusieurs fois par an.

Résultat : l’engouement n’est plus le même ! Les négociants qui achètent ces timbres les revendent aux alentours de 30 euros. Les clients finaux s’empressent de les acheter aux revendeurs sans penser qu’ils vont rapidement perdre une grande partie de leur valeur qui ne sera plus que de 5 euros environ une fois l’effet de mode passé. En effet, lorsqu’un nouveau tirage de timbres arrive sur le marché, les négociants délaissent l’ancien tirage pour ne s’intéresser qu’au nouveau. Il en est de même pour les collectionneurs.  

Chez Expertise Philatélie, nous vous conseillons d’éviter au maximum d’acheter des quantités de nouveautés à caractère spéculatif. Si vous souhaitez malgré tout en acquérir, n’achetez qu’un seul timbre de chaque tirage et non une feuille entière de 50 timbres ou alors il faudrait les revendre très rapidement et prendre son bénéfice. Mais là on sort du domaine de la collection pour entrer en bourse. La seule entité que vous nourrissez en achetant les feuilles entières, c’est la Poste si vous les conservez trop longtemps.

Selon nous, il est préférable d’acheter un vrai timbre ancien (datant d’avant 1940), car il conservera sa valeur au fil du temps.